dimanche 12 novembre 2017

La ligne verte





de Stephen King, 
aux éditions " Le livre de poche"

"Paul Edgecombe, ancien gardien-chef d'un pénitencier dans les années 30, entreprend d'écrire ses mémoires. Il revient sur l'affaire John Caffey - ce grand Noir au regard absent, condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes - qui défraya la chronique en 1932.
La ligne verte est le reflet d'un univers étouffant et brutal, où la défiance est la règle. Personne ne sort indemne de ce bâtiment coupé du monde, où cohabitent une étrange souris apprivoisé par un Cajun pyromane, le sadique Percy Wetmore avec sa matraque et Caffey, prisonnier sans problème. Assez rapidement convaincu de l'innocence de cet homme doté de pouvoirs surnaturels, Paul fera tout pour le sauver de la chaise électrique."



Je ne sais pas si vous le savez mais j'aime vraiment vraiment vraiment beaucoup la plume de Stephen King . Et ce n'est pas déception de " La peau sur les os " qui allait m'éloigner trop longtemps de cet auteur.


Je connaissais déjà l'histoire de "La ligne verte" pour avoir vu l'adaptation cinématographique plusieurs fois même. Je pense que, pour une fois, c'était mieux, ça m'a permis d'être un (tout petit) peu moins touché face à mon bouquin.

Cette histoire présente des hommes entiers : avec ce qu'ils ont de très bons, et de très mauvais.
Paul Edgecombe ,notre narrateur, est gardien-chef dans le bloc d'un pénitencier qui reçoit les condamné à mort, durant les années 30. Il reçoit des hommes qui ont commis des crimes affreux, qui vont mourir presque systématiquement, sur la chaise électrique. Et pourtant, lui et son équipe restent humains. Ils « font leur job » , sans rajouter de haine supplémentaire dans tout cela.

J'enlève de cette description Percy Wetmore, personnage détestable au possible, genre petit coq . Le genre d'homme tellement fière de lui mais, que finalement tout le monde déteste (il en faut bien un ). J'ai aimé que les « méchants » ne soient pas tous du même côté des barreaux, qu'il ne s'agisse pas ici d'une confrontation entre gentils-méchants, bien-mal, comme si les choses étaient si faciles.

Le bon exemple est le cas de John Caffey, personnage emblématique de cette histoire. Ce colosse naïf, à la limite complètement stupide arrive ici pour un double meurtre horrible. Et pourtant … Je ne dirais rien de plus mais, je trouve que ce genre de personnage est vraiment la preuve du talent de Stephen King.
Et puis, caché sous le prétexte de l'histoire « fantastique » celui-ci dénonce le traitement des hommes noirs dans le contexte de l'époque. Je trouve que dans chacun de ces romans King en profite pour dénoncer une situation d'ailleurs.




Je crois que je pourrais encore vous parler de ce livre pendant des heures car ce fut pour moi un véritable coup de cœur !
N’hésitez pas a venir en discuter dans les commentaires.


2 commentaires:

  1. je l'ai dans ma pal mais je n'ose pas le sortir de ma pal. Même sans avoir vu le film, je connais un peu l'histoire et j'ai un peu "peur" d'avoir du mal avec les sentiments de ce livre

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  2. Merci de ton message :) je peux comprendre ton sentiment ce n'est pas le genre de livre sur lequel on se " jette" . Mais moi qui découvre petit a petit l'œuvre de Stephen King je voulais vraiment en connaître le texte de base.

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Merci de vos commentaires :)